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Die Idee, beim Zusammendrücken einer Zange, 2 zum Küssen zu bewegen, erfreute mich spontan - beim Blick nach unten konnte ich es kaum glauben..... und musste lachen.
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Rigäli-Pip & Elektro-Stecky, copyright © 2022

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Hotels Saratz
Gruppen-Ausstellung im wunderschönen Park und im Hotel

                                                                                                                             

                              

Mein Arbeiten sind verkäuflich. Gerne erstelle ich auch Auftragsarbeiten nach Ihren Wünschen. Für Innen- & Aussenräume, gross oder klein, als Geschenk oder einfach für Sie. Ich freue mich über Ihre Kontaktaufnahme und auf eine "neue Schöpfung" !




Freiheit: Acryl / Promatec-L, 120 x 250 cm


                                                     


Auf die mir am häufigsten gestellte Frage, was ich mit meinen Bildern und Skulpturen aussagen wolle, kommt mir meistens der Spruch in den Sinn: "Könnte ich mit Worten beschreiben, was meine Arbeiten ausdrucken und aussagen, wäre ich vielleicht Schriftsteller geworden und nicht bildender Künstler." Auch der Satz Gerhard Richters: "Ich habe bei meiner Arbeit kein Motiv aber viel Motivation", beschreibt auch gut meine Sichtweise. Am meisten fasziniert mich die Schöpfung von "Neuem" und die Spannung zwischen, geleitet werden dem freien  Willen das Erscheinungsbild der zu kreierenden Materie, zu beeinflussen. Jede meiner Arbeiten steht für sich und braucht sich nicht einer übergeordneten Aussage anzupassen. Ich konzentriere mich sehr auf das Wie anstatt nur auf das Was ich mache. Nachfolgend  erzähle ich, wie meine Arbeiten entstehen, anstatt  was sie aussagen oder darstellen sollen. Jeder Betrachter kann so unvoreingenommen  seine eigene Meinung frei bilden. Ich finde es sehr interessant, wie verschieden meine Bilder und Skulpturen wahrgenommen werden.           

Eines Tages entdeckte ich im Tobelbach einen kopfgrossen Stein, welcher meine Aufmerksamkeit immer wieder auf sich lenkte, bis ich ihn dann Wochen später aus dem Wasser holte und den langen Weg nach Hause ins Atelier schleppte. Bald schon wurde er gesäubert, was einer spontanen Zeremonie glich. Mit gefühlvollem Betasten und Weiter-  putzen, barg und sichtete ich das sich entwickelnde Gesicht. In diesem Fall war weniger mehr und deshalb verwendete ich den Meissel nur sparsam. Dann befestigte ich den Kopf auf eine alte Deichsel, welche gesäubert und zurechtgeschnitten eine Art Körper für den schweren Steinkopf bildet. Mit Fassholz übers Kreuz gelegt, kreierte ich den Stand, was die ganze Skulptur gerade dastehen lässt.

Beim Erschaffen der Skulpturen und Plastiken komme ich dank dem strukturellen Aufbau weniger auf "Abwege". Dem Realisierungsprozess wird aber durch die grosse Oberfläche und die div. Betrachtungswinkel viel Zeit gewidmet. Entweder berge ich etwas oder bringe etwas zu-sammen. Beim Bergen gehe ich behutsam und vorsichtig ans Werk, um das Gesehene freizulegen und ja nicht zu beschädigen. Beim Zusammenbringen (Plastik) bin ich oft sehr energiegeladen, spontan und fast übermotiviert, so dass ich oft mit dem Kopf durch die Wand will, bis ich meine Form gefunden habe oder die Statik oder das Material mich zurückbindet.  Ich verwende oft Gegenstände, welche eigentlich ausgedient haben, aber trotzdem den Weg von der Abfalltonne oder dem Abbruch zu mir finden, um sich neu zu präsentieren.

Beim Malen lasse ich mich total ins Bild fallen, d.h. ich versuche jeden Moment zu erfassen, wohin das Bild sich entwickelt. Oft habe ich keine fixe Idee, doch je länger ich male,  desto bestimmter weiss ich, als was das Bild sich darstellen wird. Manchmal habe ich bereits nach kurzer Zeit den Eindruck, dass das Bild da ist, doch dann  entwickelt sich meistens, ein Nicht-mehr-enden-Wollendes Abtasten und Ausprobieren, um weiterzukommen. Ich übermale  Bild-teile, oft sind es nur wenige Stellen, die mir nicht passen, unzählige male bis es irgendwann, dies kann nach Stunden, Wochen oder auch nie sein "klick!" macht -, dann weiss ich das Bild ist fertig. Eine sehr eindrückliche Erfahrung habe ich gemacht, als mein grosses Reisemalbuch durch Wasser  beschädigt wurde. Ich hätte vermutet, dass die realistischen Bilder mehr  gelitten hätten, als meine expressiven Farbenspiele, bei denen die Farben ja nur so herumtollen. Aber es war gerade umgekehrt. Scheinbar müssen die Farben bei den expressiven Bildern genau an ihrem Ort sein, sonst stimmt das Zusammenspiel nicht mehr.   



Pour moi la question la plus importante que je veux énoncer avec mes peintures et mes sculptures vient principalement dans le sens de cette maxime: "Si je pouvais décrire par des mots ce que mes travaux impriment et énoncent, je ne serais peut être pas devenu  artiste de formation, mais auteur." Il y a aussi  cette phrase de Gerhard Richter: "Je n’ai toutefois pas de motif avec mon motif, mais beaucoup de motivation". Cette phrase décrit si bien cet aspect de mon travail. La plupart du temps, la création toujours nouvelle et la tension, qui l’accompagne, me fascinent. Cette création est conduite par la volonté libre, sans influence, sur l’aspect du sujet à créer. Chacun de mes travaux rejoint cette liberté du sujet et n’a donc pas besoin de s’adapter à une déclaration supérieure. Je me concentre beaucoup sur le « comment » au lieu de m’interroger sur le « pourquoi » je crée. Je peux  dire, par la suite, comment naissent mes travaux, au lieu de ce qu’ils doivent énoncer ou représenter. Chaque spectateur peut traiter personnellement son rapport avec mes travaux et former librement sa propre opinion. Je trouve cela très intéressant de voir à quel point mes peintures et sculptures sont perçues différemment.

Un jour, j’ai découvert une pierre de la taille d’une tête qui n’a pas cessé d’attirer mon attention  jusqu’à ce que je la prenne et la traîne à la maison. Elle a été asséchée dans le studio, puis nettoyée, cela ressemblait à une cérémonie spontanée. En l’affectionnant, en la frottant, et par moment avec sensibilité, j’ai aperçu et sauvegardé un visage en déve-loppement. Pour renforcer les structures trouvées, j’ai travaillé avec le marteau et le burin. Dans ce cas, il s’agissait d’utiliser le minimum d’outils. Puis, j’ai attaché « la tête » sur un vieux poteau nettoyé, et bien taillé, faisant ainsi un corps. Avec le bois de tonneau courbé sur la croix mis, créé moi le socle (pieds) de la sculpture.

En créant des sculptures, c’est moins grâce à la construction structurelle que sur des « égarements ». je consacre toutefois, beaucoup de temps au processus de réalisation  par la surface la plus importante et les différents angles de considération. Soit je sauve légèrement, soit je rassemble quelque chose. En sauvant, j’avance soigneusement et prudemment au travail pour ouvrir et ne pas endommager le vu. En rassemblant je suis plein d’énergie, de façon spontanée et presque trop souvent, très motivée. De sorte que je peux travailler simplement la surface de la tête de façon séparée, jusqu’à ce que je trouve ma forme, que je lie au reste par la suite. J’utilise souvent les objets qui ne servent plus à rien, ils se représentent; et c’est à moi de les trouver, au centre de la tonne de déchets ou de démolition.

En peignant, je m’abandonne totalement dans l’image, c’est-à-dire que j’essaye de saisir chaque moment durant  lequel l’image se développe. Souvent je n’ai pas d’idée fixe, mais plus je peins longtemps et plus je connais la destination de mon travail: quand l’image se représentera. Parfois, j’ai l’impression, après un court temps, que l’image est là; mais je préfère balayer cette idée et avancer et continuer à la développer. Je recouvre des parties d'image innombrables peins souvent, à ceux-ci après des heures, des semaines ou sont aussi jamais parfaites. J’ai eu une expérience très impressionnante quand mon livre de voyage à été endommagé par l’eau. Je pensais que ces images réalistes avaient souffert, notamment mes jeux de couleurs expressives avec lesquelles les autres couleurs autour s’étaient répandues. Mais elles se sont remises en place de façon juste. Selon toute apparence, les couleurs doivent être précises pour que les images s’expriment à leur place, autrement l’effet n’est plus exact. Je constate également souvent que plus l’image se regarde facilement et plus finalement, son histoire à l’origine est difficile.